Les verres de spins sont des modèles de mécanique statistique dans lesquels un très grand nombre d'unités élémentaires appelés "spins" interagissent de façon désordonnée. Dans le modèle le plus simple, dû à
Sherrington et Kirkpatrick, la fonction d'énergie présente des termes d'interaction entre toutes les paires de spins. Une version bipartie de ce modèle peut être obtenue en divisant les spins en deux groupes et en
ne gardant que les termes d'interaction qui vont d'un groupe à l'autre.
Ce modèle et d'autres qui incorporent un nombre fini de types de spins restent mal compris mathématiquement. Je présenterai les difficultés qui s'y posent, et quelques progrès partiels.