Un feuilletage régulier de codimension un est transversalement projectif (au sens classique) s'il est défini par un atlas de submersions U-->C dont les applications de transition sont des transformations de Moebius.
Un feuilletage sur CP(2) est défini par un champ de vecteur polynomial ; il est toujours singulier. On dira qu'il est transversalement projectif s'il est donné par la trace d'une PGL(2,C)-connection méromorphe plate sur une section non horizontale du CP(1)-fibré sous-jacent ; grosso-modo, ceci signifie que le feuilletage est transversalement projectif au sens classique sur un ouvert de Zariski et que la structure ne dégénère pas trop au bord.
Le but de l'exposé est d'expliquer ces différentes définitions puis de donner des exemples.