Retour à la page personnelle de Bernard Parisse.Chapitre 26 Exercices sur les suites
La commande limite de Xcas donne la limite d’une suite losqu’elle existe !
La commande seqsolve de Xcas donne la valeur d’une suite
récurrente de la forme un+1=f(un) ou un+2=f(,un,un+1,...) ou
d’un système de suites récurrentes.
Par exemple :
Pour trouver la limite quand n tend vers +∞ de la suite un
définie par :
un=∑p=1n1/n+p, on tape :
limite(sum(1/((n+p)),p=1..n),n,inf)
On obtient :
ln(2)
Pour trouver la valeur de la suite un définie par :
un+2=un+2un+1+n+1 u0=0, u1=1, on tape :
seqsolve(x+2*y+n+1,[x,y,n],[0,1])
On obtient :
(-4*n-(sqrt(2)+1)^
n*(-sqrt(2)*3-2)-(-(sqrt(2))+1)^
n*(sqrt(2)*3-2)-4)/8
Pour trouver la valeur des suite un et vn définies par :
un+1=un+2vn, vn+1=un+n+1 u0=0, v0=1, on tape :
seqsolve([x+2*y,n+1+x],[x,y,n],[0,1])
On obtient :
[(-2*n-(-1)^
n+2^
n*4-3)/2,((-1)^
n+2*2^
n-1)/2]
Exercices
-
Soient an, et bn les suites définies par :
a0, b0 ((a0,b0)≠ (0,0)),
an+1=an/an2+bn2,
bn+1=bn/an2+bn2,
Calculer les 4 premiers termes de ces suites pour a0=a, b0=b,
On utilise le tableur pour avoir les valeurs des termes de ces suites.
On tape pour :
A0 1 (ou a)
B0 3 (ou b)
A1 =simplfy(A0/(A0^
2+B0^
2))
B1 =simplfy(B0/(A0^
2+B0^
2))
Puis on remplit vers le bas.
On obtient commes valeurs dans la colonne A :
a, a/(a^
2+b^
2), a, a/(a^
2+b^
2) ...
On obtient commes valeurs dans la colonne B :
b, b/(a^
2+b^
2), b, b/(a^
2+b^
2) ...
Soit la fonction de ℝ2 dans ℝ2 :
g(x,y)=(x/(x2+y2),y/(x2+y2))
Montrons avec Xcas que g∘ g=id
On tape :
g(x,y):=(x/(x^
2+y^
2),y/(x^
2+y^
2))
simplify((g@g)(x,y))
On obtient :
x,y
La fonction g transforme un vecteur V de ℝ2 en W=V/norm(V)2.
On a norm(W)=1/norm(V) donc g transforme W en W/norm(W)2=V. - Soient an, bn, et cn les suites définies par :
a0=1, b0=3 et c0=8,
an+1=1/2(bn+cn),
bn+1=1/2(cn+an),
cn+1=1/2(an+bn),
Calculer les 4 premiers termes de ces suites,
Montrer que an+bn+cn est constant.
Exprimer an+1−bn+1 en fonction de an−bn,
Montrer que pour n≥ 1, 2an+1=an+an−1.
En déduire une expression de an, bn, et cn en fonction de n.
Étudier la convergence de an, bn, et cn.
On peut faire le calcul des 4 premiers termes avec le tableur, on obtient :
A:=(1,11/2,13/4,35/8,61/16) pour les premiers termes de an,
B:=(3,9/2,15/4,33/8,63/16) pour les premiers termes de bn,
C:=(8,2,5,7/2,17/4) pour les premiers termes de cn,
On tape :
[A]+[B]+[C]
On obtient :
[12,12,12,12,12]
On a :
an+1+bn+1+cn+1=1/2(bn+cn+cn+an+an+bn)=an+bn+cn
Donc on montre par récurrence que an+bn+cn=12
On a :
an+1−bn+1=1/2(bn−an)=−1/2(an−bn)
2an+1=bn+cn=an−1+1/2(bn−1+cn−1)=an−1+an
Donc on peut définir an par :
a0=1,a1=11/2 et la relation de récurrence 2an+1=an+an−1.
L’ensemble E des suites réelles u qui vérifient la relation de
récurrence :
2un+1=un+un−1 pour n>0
forment un espace vectoriel sur ℝ de dimension 2.
En effet E est un espace vectoriel sur ℝ et l’application :
f de E dans ℝ2 qui à u∈ E fait correspondre (u0,u1) est un
isomorphisme d’espaces vectoriels.
On cherche les progressions géométriques un=u0rn qui vérifient :
2un+1=un+un−1 ont pour raison r=1 ou r=−1/2 donc
an=α+β(−1/2)n avec :
α+β=1 et α−β/2=11/2
On tape :
solve([x+y=1,x-y/2=11/2],[x,y])
On obtient :
[[4,-3]]
Donc an=4−3(−1/2)n
De même :
bn=α+β(−1/2)n avec :
α+β=3 et α−β/2=19/2
On tape :
solve([x+y=3,x-y/2=9/2],[x,y])
On obtient :
[[4,-1]]
Donc bn=4−(−1/2)n
et,
cn=α+β(−1/2)n avec :
α+β=8 et α−β/2=2
On tape :
solve([x+y=8,x-y/2=2],[x,y])
On obtient :
[[4,4]]
Donc cn=4+4(−1/2)n
On vérifie, on tape :
seqsolve([(b+c)/2,(c+a)/2,(a+b)/2],[a,b,c,n],[1,3,8])
On obtient :
[-3*(-1/2)^
n+4,-(-1/2)^
n+4,4*(-1/2)^
n+4]
Quand n tend vers +∞ on a (−1/2)n tend vers 0 donc :
an tend vers 4 quand n tend vers +∞
bn tend vers 4 quand n tend vers +∞
cn tend vers 4 quand n tend vers +∞
Prolongement : cas général
Soient an, bn, et cn les suites définies par :
a0, b0 et c0,
an+1=1/2(bn+cn),
bn+1=1/2(cn+an),
cn+1=1/2(an+bn),
On a toujours :
an+1+bn+1+cn+1=1/2(bn+cn+cn+an+an+bn)=an+bn+cn
Donc :
an+bn+cn=a0+b0+c0
On a toujours :
an+1−bn+1=1/2(bn−an)=−1/2(an−bn)
2an+1=bn+cn=an−1+1/2(bn−1+cn−1)=an−1+an
Donc an est définie par :
2an+1=an−1+an et a0 et a1=1/2(b0+c0)
Donc :
an=α+β(−1/2)n avec :
α+β=a0 et α−β/2=1/2(b0+c0)
On tape :
solve([x+y=a0,x-y/2=1/2*(b0+c0)],[x,y])
On obtient :
[[a0/3+b0/3+c0/3,2*a0/3-b0/3-c0/3]]
Donc :
an=−1/3(a0+b0+c0)+(2a0−b0−c0)(−1/2)n
bn=−1/3(a0+b0+c0)+(2b0−c0−ca0)(−1/2)n
cn=−1/3(a0+b0+c0)+(2c0−a0−b0)(−1/2)n
On vérifie, on tape :
seqsolve([(b+c)/2,(c+a)/2,(a+b)/2],[a,b,c,n],[a0,b0,c0])
On obtient :
[(2*(-1/2)^
n*a0+a0-(-1/2)^
n*b0+b0-(-1/2)^
n*c0+c0)/3,
(-(-1/2)^
n*a0+a0+2*(-1/2)^
n*b0+b0-(-1/2)^
n*c0+c0)/3,
(-(-1/2)^
n*a0+a0-(-1/2)^
n*b0+b0+2*(-1/2)^
n*c0+c0)/3]
On applique la commande factor et on obtient :
[((2*a0-b0-c0)*(-1/2)^
n+a0+b0+c0)/3,
((-a0+2*b0-c0)*(-1/2)^
n+a0+b0+c0)/3,
((-a0-b0+2*c0)*(-1/2)^
n+a0+b0+c0)/3] - Soient an, bn, et cn les suites définies par :
a0=1, b0=0 et c0=0,
an+1=bn+cn,
bn+1=cn+an,
cn+1=an+bn,
Calculer les 4 premiers termes de ces suites,
Montrer que pour tout n bn=cn
Calculer an+bn+cn.
On a :
an+1+bn+1+cn+1=(bn+cn+cn+an+an+bn)=2(an+bn+cn)
donc:
a1+b1+c1=2(a0+b0+c0)
a2+b2+c2=2(a1+b1+c1)=22(a0+b0+c0)
etc...
an+bn+cn=2n(a0+b0+c0)
On en déduit que :
an=2n
bn+1=bn+2n
donc
bn=2n−1+bn−1=2n−1+2n−2+bn−2=..=∑k=0n−12k=
Prolongement : cas général
Soient an, bn, et cn les suites définies par :
a0, b0 et c0,
an+1=bn+cn,
bn+1=cn+an,
cn+1=an+bn,
On a toujours :
an+1+bn+1+cn+1=bn+cn+cn+an+an+bn=2(an+bn+cn)
Donc :
an+bn+cn=2n(a0+b0+c0)
On n’a plus bn=cn mais
an+1−bn+1=bn−an=−(an−bn),
Donc :
an−bn=(−1)n(a0−b0),
De même :
an−cn=(−1)n(a0−c0),
On a :
an=1/3((an+bn+cn)+an−bn+an−cn)
an=1/3(2n(a0+b0+c0)+(−1)n(a0−b0)+(−1)n(a0−c0)
Donc :
an=1/3(2n(a0+b0+c0)+(−1)n(2a0−b0−c0)
De même :
bn=1/3(2n(a0+b0+c0)+(−1)n(2b0−c0−a0)
cn=1/3(2n(a0+b0+c0)+(−1)n(2c0−b0−a0)
On vérifie, on tape :
seqsolve([b+c,c+a,a+b],[a,b,c,n],[a0,b0,c0])
On obtient après avoir fait agir la commande factor :
[((-b0-c0+2*a0)*(-1)^
n+2^
n*(b0+c0+a0))/3,
((-a0-c0+2*b0)*(-1)^
n+2^
n*(a0+c0+b0))/3,((-a0-b0+2*c0)*(-1)^
n+2^
n(a0+b0+c0))/3]
- Explicitez an, bn, et cn les suites définies par :
a0, b0 et c0,
an+1=an+cn,
bn+1=bn+an,
cn+1=cn+bn,
On a toujours :
an+1+bn+1+cn+1=an+cn+bn+an+cn+bn=2(an+bn+cn)
Donc :
an+bn+cn=2n(a0+b0+c0)
On a :
an+1−cn+1+bn+1=2an
bn+1−an+1+cn+1=2bn
cn+1−bn+1+an+1=2cn
Malheureusement, on a moins de chances que dans l’exercice précédent...
On va donc utiliser une solution matricielle.
Soit :
A:=[[1,0,1],[1,1,0],[0,1,1]]
On a :
[an,bn,cn]=A^
n*[a0,b0,c0]
Il faut donc calculer An.
On tape :
P,B:=jordan(A)
On obtient :
[[1,sqrt(3)*(-i)-1,sqrt(3)*(i)-1],[1,sqrt(3)*(i)-1,sqrt(3)*(-i)-1],[1,2,2]],[[2,0,0],[0,(sqrt(3)*(i)+1)/2,0],[0,0,(sqrt(3)*(-i)+1)/2]]
On tape :
P1:=simplify(inv(P))
On obtient :
[[1/3,1/3,1/3],[((i)*sqrt(3)-1)/12,((-i)*sqrt(3)-1)/12,1/6],[((-i)*sqrt(3)-1)/12,((i)*sqrt(3)-1)/12,1/6]]
On tape :
An:=factor(simplify(exp2trig(pow2exp(P*Bn*P1))))
On obtient :
[[(2^
n+2*cos(n*pi/3))/3, (2^
n-cos(n*pi/3)-sqrt(3)*sin(n*pi/3))/3, (2^
(n+1)-2*cos(n*pi/3)+sin(n*pi/3)*2*sqrt(3))/6],
[(2^
n-cos(n*pi/3)+sqrt(3)*sin(n*pi/3))/3, (2^
n+2*cos(n*pi/3))/3, (2^
(n+1)-2*cos(n*pi/3)-2*sqrt(3)*sin(n*pi/3))/6],
[(2^
n-cos(n*pi/3)-sqrt(3)*sin(n*pi/3))/3, (2^
n-cos(n*pi/3)+sqrt(3)*sin(n*pi/3))/3, (2^
(n+1)+4*cos(n*pi/3))/6]]
On tape :
On obtient :
On tape en mode complexe :
simplify(exp2trig(pow2exp(seqsolve([x+z,y+x,z+y],[x,y,z,n],[a0,b0,c0]))))
On obtient après avoir utilisé factor:
((a0+b0+c0)*2^
n+cos(n*pi/3)*(2*a0-b0-c0)+sqrt(3)*sin(n*pi/3)*(-b0+c0))/3,
((a0+b0+c0)*2^
n-cos(n*pi/3)*(a0-2*b0+c0)+sqrt(3)*(a0-c0)*sin(n*pi/3))/3
((a0+b0+c0)*2^
n-cos(n*pi/3)*(a0+b0-2*c0)+sqrt(3)*(-a0+b0)*sin(n*pi/3))/3
Si on pose :
j=(sqrt(3)*(i)−1)/2 on a j2=(−sqrt(3)*(i)−1)/2.
Donc :
B=[[2,0,0],[0,−j2,0],[0,0,−j]]
P=[[1,2j2,2j],[1,2j,2j2],[1,2,2]]
P1=P−1
On peux faire les calculs à la main.... :
B:=[[2,0,0],[0,-j^
2,0],[0,0,-j]]
Bn:=matpow(B,n)
Bn:=[[2^
n,0,0],[0,(-j^
2)^
n,0],[0,0,(-j)^
n]]
P:=[[1,2j^
2,2j],[1,2j,2j^
2],[1,2,2]]
P1:=[[1/3,1/3,1/3],[j/6,j^
2/6,1/6],[j^
2/6,j/6,1/6]]
An:=P*Bn*P1
On obtient pour An après simplification à la main :
[[u(n),w(n),v(n)],[v(n),u(n),w(n)],[w(n),v(n),u(n)]]
avec :
u(n):=1/3*(2^
n+(-j)^
n+(-j^
2)^
n])
v(n):=1/3*(2^
n+j*(-j)^
n+j^
2*(-j^
2)^
n)
w(n):=1/3*(2^
n+j^
2*(-j)^
n+j*(-j^
2)^
n)
Donc on a :
an=a0*u(n)+b0*w(n)+c0*v(n)
bn=a0*v(n)+b0*u(n)+c0*w(n)
cn=a0*w(n)+b0*v(n)+c0*u(n)
Prolongements
Soit E un ensemble fini de cardinal n.
Soit an le nombre de parties de E de cardinal congru à 0mod3,
Soit bn le nombre de parties de E de cardinal congru à 1mod3,
Soit cn le nombre de parties de E de cardinal congru à 2mod3,
-
Montrer que :
an+bn+cn=2n.
- Montrer que :
an=1+comb(n,3)+comb(n,6)+...
bn=comb(n,1)+comb(n,4)+comb(n,7)+...
cn=1+comb(n,2)+comb(n,5)+comb(n,8)+...
- En développant (1+X)n successivement pour X=1, X=j, X=j2,
calculer an, bn, cn.
- Donner la valeur de a0, b0 et c0.
Calculer:
an+1 en fonction de an et cn,
bn+1 en fonction de bn et an,
cn+1 en fonction de cn et bn
Et faire le lien avec l’exercice précédent.
-
Soit n=3q+r avec 0≤ r<3.
Le nombre de parties de E est 2n donc an+bn+cn=2n.
- Les parties de E de cardinal congru à 0mod3 sont de cardinal p
avec p∈ (0,3,6..3q)
Les parties de E de cardinal congru à 1mod3 sont de cardinal p
avec p∈ (1,4,7..3q−2) si r=0 ou p∈ (1,4,7..3q+1) si 0<r<3
Les parties de E de cardinal congru à 2mod3 sont de cardinal p
avec p∈ (2,5,8..3q−1) si r=0 ou r=1 ou p∈ (2,5,8..3q+2) si r=2
Donc
an=1+comb(n,3)+comb(n,6)+...comb(n,3q)
bn=comb(n,1)+comb(n,4)+comb(n,7)+...+comb(n,3q−2)+comb(n,3q+1)
cn=1+comb(n,2)+comb(n,5)+comb(n,8)+...+comb(n,3q−1)+comb(n,3q+2)
- On a :
(1+1)n)=1+comb(n,1)+comb(n,2)+comb(n,3)+....+comb(n,n)
(1+j)n)=1+j*comb(n,1)+j2*comb(n,2)+comb(n,3)+....+jn*comb(n,n)
(1+j2)n)=1+j2*comb(n,1)+j*comb(n,2)+comb(n,3)+....+j2ncomb(n,n)
On additionne ces égalités après les avoir mulltiplié successivement
par :
(1,1,1) puis par (1,j2,j) puis par (1,j,j2).
On obtient (puisque j3=1 et 1+j+j2=0) :
3an=2n+(1+j)n+(1+j2)n
3bn=2n+j2(1+j)n+j(1+j2)n
3cn=2n+j(1+j)n+j2(1+j2)n
- On a :
a0=1, b0=c0=0
Quand on rajoute un élément α à E :
parmi les sous-ensembles de cardinal congru à 0mod3, il y en a an
qui ne
contiennent pas α et cn qui contiennent α donc
an+1=an+cn,
parmi les sous-ensembles de cardinal congru à 1mod3 il y en a bn qui
ne contiennent pas α et an qui contiennent α donc
bn+1=bn+an,
parmi les sous-ensembles de cardinal congru à 2mod3 il y en a cn qui
ne contiennent pas α et bn qui contiennent α donc
cn+1=cn+bn,
Donc an, bn, cn sont définies par :
a0=1, b0=c0=0
an+1=an+cn,
bn+1=bn+an,
cn+1=cn+bn
On tape :
simplify(exp2trig(pow2exp(seqsolve([x+z,y+x,z+y],[x,y,z,n],[1,0,0]))))
On obtient :
[(2^
n+2*cos(n*pi/3))/3,
(2^
n-cos(n*pi/3)+(sqrt(3))*sin(n*pi/3))/3),
(2^
n-cos(n*pi/3)+(-(sqrt(3))*sin(n*pi/3))/3]
- On tape :
On obtient :
- On tape :
On obtient :
26.1 Exercices sur les séries
La commande sum de Xcas calcule les sommes de certaines séries.
Voici queques exemples :
On tape :
sum(1/2^
n,n=0..inf)
On obtient :
2
On tape :
sum(n/2^
n,n=0..inf)
On obtient :
2
On tape :
sum(1/(n*(n+1)),n=1..inf)
On obtient :
1
On tape :
sum(1/((2n+1)*(2n-1)),n=1..inf)
On obtient :
1/2
On tape :
sum(1/n^
2,n=1..inf)
On obtient :
pi^
2/6
On tape :
sum((-1)^
(n+1)/n,n=1..inf)
On obtient :
ln(2)
On tape :
sum((-1)^
n/(2n+1),n=0..inf)
On obtient :
pi/4
Exercices
-
Montrer que :
(1−x)*∑k=0nxk=1−xn+1
En déduire que :
Montrer que :
Application :
Calculer : ∑k=0inf2−k,∑k=0inf3−k
- Soit un=n/2n. Monter que :
4un+1<3un lorsque n>2
En déduire que un tend vers 0 quand n tend vers +∞.
- pour ceux qui connaissent le critére de d’Alembert sur les séries
à termes positifs,
Calculer un+1/un (pour ceux qui connaissent le critére de
d’Alembert sur les séries à termes positifs).
En déduire que la série de terme général un est convergente.
- pour ceux qui ne connaissent pas le critére de d’Alembert,
Montrer que limN−>∞∑k=0Nun existe et calculer sa valeur.
- Calculer la somme ∑k=0Nun.
On tape :
u(n):=n/2^
n
factor(simplify(4u(n+1)-3u(n)))
On obtient :
(-n+2)/2^
n
On a donc :
un+1/un<3/4
un+1/un=n+1/2n
Donc un+1/un tend vers 1/2 quand n tend vers
+∞.
On tape :
limit(u(n+1)/u(n),n,inf)
On obtient :
1/2
Calcul de SN=∑n=0N un
SN=0+∑n=1N 1/2n+∑n=2N 1/2n+...∑n=kN 1/2n+..∑n=NN 1/2n.
Donc
SN=1+1/2N+1/2+1/2N+..1/2k+1/2N+1/2N
SN=∑k=1N1/2k+N/2N
Comme N/2N tend vers 0 quand N tend vers +∞, on en déduit
que :
SN tend vers ∑k=0∞1/2k=2.
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