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Espaces vectoriels symplectiques

 

  defi1972

Exemple:
Si F est un espace vectoriel de dimension finie et F* son dual, alors tex2html_wrap_inline5457 muni de la forme:

displaymath5413

est un espace vectoriel symplectique. En effet, la forme tex2html_wrap_inline5409 est bilinéaire et antisymétrique (évident) et non dégénérée car si il existe tex2html_wrap_inline5461 tel que:

displaymath5414

alors tex2html_wrap_inline5463 , on choisit tout d'abord x=0, on obtient

displaymath5415

donc x'=0 puisque F**=F. On en déduit:

displaymath5416

donc tex2html_wrap_inline5471 également.

  prop1979

Preuve: tex2html_wrap_inline5409 est injectif car tex2html_wrap_inline5481 entraîne tex2html_wrap_inline5483 donc x=0 puisque la forme bilinéaire est non dégénérée.

  defi1988

  prop1995

Preuve

Les cinq premières propriétés se démontrent directement ou en utilisant le fait que tex2html_wrap_inline5549tex2html_wrap_inline5551 désigne l'orthogonal de tex2html_wrap_inline5553 dans E*. La sixième propriété est une conséquence des deux premières.

Pour la septième, si L est isotrope maximal, supposons qu'il existe tex2html_wrap_inline5559 , alors tex2html_wrap_inline5561 est isotrope, car si l et l' appartiennent à L:

displaymath5419

Ce qui contredit la maximalité de L, donc L est lagrangien.

Huitième propriété: si L est lagrangien,

displaymath5420

Réciproquement, si dimE=2dimL, alors dimL=dim tex2html_wrap_inline5581 , comme on sait aussi que tex2html_wrap_inline5583 (L est isotrope), on en déduit tex2html_wrap_inline5587 .

Neuvième propriété: Soit L isotrope, si L est maximal, c'est terminé (L est lagrangien). Sinon il existe un espace vectoriel L1 isotrope et qui contient strictement L, on recommence le processus avec L1, comme dim tex2html_wrap_inline5601 dimL+1, après un nombre fini d'étapes, on doit tomber sur un isotrope maximal puisque la dimension de E est finie.

  th2030

Preuve:
Soit M un sev de E tel que:

displaymath5422

On va faire grossir ce sous-espace isotrope M jusqu'à en faire un espace lagrangien L'.

Si tex2html_wrap_inline5639 , c'est terminé car M est lagrangien, on a alors dimL=dim tex2html_wrap_inline5645 dimE, donc L et M sont supplémentaires.

Sinon, tex2html_wrap_inline5653 car dim tex2html_wrap_inline5655 dimL>dimE. Comme tex2html_wrap_inline5661 , tex2html_wrap_inline5663 n'est pas contenu dans M, donc en passant aux orthogonaux, tex2html_wrap_inline5667 n'est pas contenu dans M+L. On choisit un vecteur tex2html_wrap_inline5671 qui n'est pas élément de M+L et on pose tex2html_wrap_inline5675 . Le sev M1 est encore isotrope (car tex2html_wrap_inline5671 ) et vérifie tex2html_wrap_inline5681 car e n'appartient pas à M+L.

On a donc montré l'existence d'un supplémentaire lagrangien de L. Soit tex2html_wrap_inline5689 une base de L' et considérons la base duale tex2html_wrap_inline5693 de tex2html_wrap_inline5695 dans E*. On pose alors:

displaymath5423

où on rappelle que tex2html_wrap_inline5409 est l'isomorphisme entre E et E* induit par la forme bilinéaire tex2html_wrap_inline5409 . Alors tex2html_wrap_inline5707 est une base de L'. En effet:

On vérifie alors que la matrice de tex2html_wrap_inline5409 dans la base tex2html_wrap_inline5721 a la forme du théorème.

  rem2101

  defi2104

Exemple:
Considérons tex2html_wrap_inline5751 muni de la forme bilinéaire canonique:

displaymath5426

Alors A est un endomorphisme symplectique de E si detA=1. En effet, écrivons:

displaymath5427

alors:

displaymath5428

  prop2133

Preuve:
Si Ax=0 alors:

displaymath5429

donc x=0 car tex2html_wrap_inline5769 est non dégénérée.


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Bernard Parisse
Tue Mar 25 10:25:51 MET 1997