On dit qu'une méthode d'intégration est d'ordre n si il y a égalité ci-dessus pour tous les polynômes de degré inférieur ou égal à n et non égalité pour un polynôme de degré n + 1. Par exemple, les rectangles à droite et gauche sont d'ordre 0, le point milieu et les trapèzes sont d'ordre 1. Plus générallement, si on approche f par son polynôme d'interpolation de Lagrange en n + 1 points (donc par un polynôme de degré inférieur ou égal à n), on obtient une méthode d'intégration d'ordre au moins n.
Si une méthode est d'ordre n avec des wj 0 et si f est n + 1 fois continument dérivable, alors sur une subdivision, on a :
En effet, on fait le développement de Taylor de f par exemple
en à l'ordre n
f (t) | = | Tn(f )+ f[n+1](), | |
Tn(f ) | = | f () + (t - )f'() + ... + f[n]() |
|f - I(f )| | = | |f - Tn(f )+ I(Tn(f )) - I(f )| | |
|f - Tn(f )| + | I(Tn(f )) - I(f )| | |||
Mn+1 + | wj| Mn+1 |
Après sommation sur les n subdivisions, on obtient que pour une méthode d'ordre n à coefficients positifs
On observe que cette majoration a la bonne puissance de h sur les exemples déja traités, mais pas forcément le meilleur coefficient possible, parce que nous avons traité le cas général d'une méthode d'ordre n.