ALG48
([5] le successeur de [7]).
Il propose des fonctions arithmétiques bien plus évoluées
qu'ALGB
et les simplification d'expressions y sont de 1 à 5
fois plus rapides. Malheureusement ALG48
ne simplifie pas
les irrationnels quadratiques, à commencer par les complexes,
et il n'y a pas à l'heure
actuelle d'équivalent des répertoires MATR
, INTG
, ...
utilisant ALG48
(certaines opérations comme la diagonalisation
ou l'intégration symbolique ne peuvent d'ailleurs pas utiliser une librairie
n'acceptant pas les complexes car elles nécessitent de factoriser des
polynômes).
En sus de la HP48, seule la TI92 mérite le nom de calculateur symbolique.
La TI92 est à un prix équivalent à celui d'une HP48GX,
avec une mémoire comparable à celle d'une GX où on aurait installé
par exemple JAVA
et ALGB
ou ALG48
. Les atouts
actuels de la TI92 sont: sa vitesse et la puissance de certaines
instructions symboliques (par exemple l'intégration, encore que
j'espère bientôt avoir une implémentation complète de l'algorithme
de Risch (cf. [3]) sur la HP). Les faiblesses
de la TI92 sont: la taille (vous aurez du mal à la mettre dans
une poche de veste!), la lenteur en calcul matriciel, le faible
nombre d'instructions numériques et d'algèbre linéaire, la
faiblesse en arithmétique (par exemple la TI92 est incapable
de factoriser des nombres dont les facteurs premiers sont supérieurs
à 65536!). Plus généralement, je considère que la TI92 a
peu d'utilité en-dehors du lycée et de la première année
à l'Université. De plus les possibilités de programmation
de la TI92 ne se comparent pas à celle de la HP48. Enfin, la
syntaxe polonaise inversée est à mon avis la seule façon
naturelle de faire du calcul formel, son absence est un des points faibles
des systèmes comme Derive, Maple ou Mathématica.