Exemple:
Si F est un espace vectoriel de dimension finie et F* son dual,
alors muni de la forme:
est un espace vectoriel symplectique.
En effet, la forme est bilinéaire et antisymétrique (évident)
et non dégénérée car si il existe
tel que:
alors , on choisit tout d'abord x=0, on obtient
donc x'=0 puisque F**=F. On en déduit:
donc également.
Preuve: est injectif car
entraîne
donc x=0 puisque la forme bilinéaire est
non dégénérée.
Preuve
Les cinq premières propriétés se démontrent directement ou en
utilisant le fait que où
désigne l'orthogonal de
dans E*. La sixième
propriété est une conséquence des deux premières.
Pour la septième, si L est isotrope
maximal, supposons qu'il existe , alors
est isotrope, car si l et l' appartiennent à L:
Ce qui contredit la maximalité de L, donc L est lagrangien.
Huitième propriété: si L est lagrangien,
Réciproquement, si dimE=2dimL, alors dimL=dim ,
comme on sait aussi que
(L est isotrope),
on en déduit
.
Neuvième propriété: Soit L isotrope, si L est maximal,
c'est terminé (L est lagrangien). Sinon il existe un espace vectoriel
L1 isotrope et qui contient strictement L, on recommence le
processus avec L1, comme dim dimL+1, après
un nombre fini d'étapes, on doit tomber sur un isotrope maximal
puisque la dimension de E est finie.
Preuve:
Soit M un sev de E tel que:
On va faire grossir ce sous-espace isotrope M jusqu'à en faire un espace lagrangien L'.
Si , c'est terminé car M est lagrangien, on a alors
dimL=dim
dimE, donc L et M sont supplémentaires.
Sinon, car dim
dimL>dimE.
Comme
,
n'est pas contenu dans M,
donc en passant aux orthogonaux,
n'est pas contenu dans M+L.
On choisit un vecteur
qui n'est pas élément de M+L
et on pose
. Le sev M1 est encore isotrope (car
) et vérifie
car e n'appartient
pas à M+L.
On a donc montré l'existence d'un supplémentaire lagrangien de L.
Soit une base de L' et considérons la base
duale
de
dans E*. On pose alors:
où on rappelle que est l'isomorphisme entre E et E*
induit par la forme bilinéaire
. Alors
est une base de L'. En effet:
donc car L' est lagrangien,
Exemple:
Considérons
muni de la forme bilinéaire canonique:
Alors A est un endomorphisme symplectique de E si detA=1. En effet, écrivons:
alors:
Preuve:
Si Ax=0 alors:
donc x=0 car est non dégénérée.