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Chapitre 4  Arithmétique en terminale scientifique

4.1  Énoncé sur la partie entière

Montrer que la partie entière de a=(3+√5)n est un entier impair quelque soit l’entier n dans ℕ.

4.1.1  Cherchons avec Xcas

On peut faire des essais dans le tableur.
Dans A0 on met 1
Dans A1 on met =A0*(3+sqrt(5))
Dans B0 on met =floor(A0)
Dans B1 on met =floor(B1)
Puis on remplit vers le bas.
Dans cet exercice il faut penser à associer à (3+√5)n sa quantité conjuguée (3−√5)n.
Dans C0 on met 1
Dans C1 on met =C0*(3-sqrt(5))
Dans D0 on met =floor(A0+C0)
Dans D1 on met =C0*(3-sqrt(5))
Puis on remplit vers le bas.

4.1.2  La démonstration

On remarque que :
b=(3+√5)n+(3−√5)n est un entier pair (d’après la formule du binôme) et que 0<(3−√5)n<1.
On a donc a<b<a+1, ou encore b−1<a<b avec b un entier pair.
Cela prouve que la partie entière de a=(3+√5)n est b−1 qui est un entier impair.

4.2  Énoncés sur le nombre de diviseurs d’un entier

4.2.1  L’énoncé 1

Quel est, parmi les entiers naturels de 1 à 2005, celui qui admet le plus de diviseurs ? Quel est ce nombre de diviseurs ?

4.2.2  Réponse avec Xcas

On tape :
2*3*5*7
On obtient :
210
On tape :
2*3*5*7*11
On obtient :
2310
Cela nous dit que le nombre est de la forme :
2a*3b*5c*7d avec abcd ≥ 0
et alors son nombre de diviseurs est :
(a+1)(b+1)(c+1)(d+1)
On peut maintenant faire une recherche systématique :
Il semble qu’il faut supposer que d ≠ 0 car avec - b=0,c=0, d=0 on ne peut avoir que 210 qui n’a que 11 diviseurs,
- c=0,d=0 (a+1)(b+1)
vaut 20 pour a=9 et b=1 (29*3=1536)
vaut 28 pour a=6 et b=3 (26*33=1728)
- d=0 (a+1)(b+1)(c+1)
vaut 32 pour a=7, b=1 et c=1 (27*3*5=1920)
vaut 36 pour a=5, b=2 et c=1 (25*32*5=1444)
- si d ≠ 0
On tape :
210*6
On obtient :
1260
et 1260 admet 3*3*2*2=36 diviseurs ou on tape :
size(idivis(1260))
On obtient :
36
On tape :
210*8
On obtient :
1680
et 1680 admet 5*2*2*2=40 diviseurs ou on tape :
size(idivis(1680))
On obtient :
40
On fait une recherche systématique :
210=1024 a 11 diviseurs,
29*3=1536 a 20 diviseurs,
27*32=1116 a 24 diviseurs,
26*33=1728 a 28 diviseurs,
24*34=1296 a 25 diviseurs,
27*3*5=1920 a 32 diviseurs,
25*32*5=1440 a 24 diviseurs,
24*3*5*7=1680 a 40 diviseurs.

4.2.3  L’énoncé 2

1/ Trouver le plus petit nombre entier n qui admet exactement 50 diviseurs.
2/ Existe-t-il un entier m qui soit inférieur à n et qui admette plus de 50 diviseurs ?

4.2.4  Réponse avec Xcas

On sait que si n=ap*bq*cr le nombre de diviseurs de n est (p+1)(q+1)(r+1).
On a :
50=1*50=2*25=10*5=2*5*5 1/ On cherche le plus petit nombre entier qui admet exactement 50 diviseurs, donc les candidats sont :
249
224*3
29*34
24*34*5
C’est donc 6480=24*34*5
On tape :
size(idivis(6480))
On obtient :
50
2/ On doit avoir :
m<24*34*5 donc pour qu’il est plus que 50 diviseurs il faut que m soit de la forme m=2p*3q*5r*7s avec p<=4,q<4,r=1,s=1 et 4(p+1)(q+1)>50.
Essayons p=4,q=2, on a 4(p+1)(q+1)=60>50 et m=24*32*5*7=5040.
Donc m= répond à la question.

4.2.5  L’énoncé 3

Soit une séquence L d’objets. On prend 3 objets parmi cette séquence L. Écrire un programme triplets qui renvoie la séquence de dimension comb(size(L),3) constituée par les 3 objets obtenus.
Application numérique L est la liste des diviseurs de n=12.

Soit un entier n. On cherche 3 diviseurs différents n1,n2,n3 de n, tels que n1+n2+n3 soit aussi un diviseur de n.
Modifier le programme précédent en solutions pour obtenir toutes les solutions.
Application numérique n=12
n=60
n=6279
On tape :

triplets(L):={
  local LR,LT,j,k,l,s;
  LR:=NULL;
  LT:=NULL;
  s:=size(L)-1;
  pour j de 0 jusque s-2 faire
    pour k de j+1 jusque s-1 faire
      pour l de k+1 jusque s faire
        LT:=LT,[L[j],L[k],L[l]];
      fpour;
    fpour;
  fpour;
  retourne LT;
}:;

On tape pour n=12 :
LT:=triplets(idivis(12));size(LT);comb(3);comb(6,3)
On obtient :
[1,2,3],[1,2,4],[1,2,6],[1,2,12],[1,3,4],[1,3,6],[1,3,12],
[1,4,6],[1,4,12],[1,6,12],[2,3,4],[2,3,6],[2,3,12],[2,4,6],
[2,4,12],[2,6,12],[3,4,6],[3,4,12],[3,6,12],[4,6,12],20,20
On tape :

solutions(n):={
  local LR,LT,L,j,k,l,s;
  LR:=NULL;
  LT:=NULL;
  L:=idivis(n);
  s:=size(L)-1;
  pour j de 0 jusque s-2 faire
    pour k de j+1 jusque s-1 faire
      pour l de k+1 jusque s faire
        LT:=LT,[L[j],L[k],L[l]];
      fpour;
    fpour;
  fpour;
  s:=size(LT)-1;
  pour j de 0 jusque s faire
    si irem(n,sum(LT[j]))==0 alors
      LR:=LR,LT[j];
    fsi;
  fpour;
  retourne LR;
}:;

On tape pour n=12 :
LS:=solutions(12);size(LS)
On obtient 2 solutions (sur les 20 triplets):
[1,2,3],[2,4,6],2
On tape pour n=60 :
LS:=solutions(60);size(LS)
On obtient 20 solutions (sur les 220 triplets):
[1,2,3],[1,2,12],[1,3,6],[1,4,5],[1,4,10],[1,4,15],[1,5,6],
[2,3,5],[2,3,10],[2,3,15],[2,4,6],[2,6,12],[3,4,5],[3,5,12],
[3,12,15],[4,5,6],[4,6,10],[4,6,20],[5,10,15],[10,20,30],20
On tape pour n=6279 :
LS:=solutions(6279);size(LS)
On obtient 9 solutions (sur les 560 triplets):
[1,7,13],[1,21,69],[1,69,91],[3,7,13],[3,13,23],[3,23,273],
[7,23,39],[21,91,161],[23,161,299],9

4.3  Énoncés sur l’identité de Bézout

4.3.1  L’énoncé 1

Quel est le plus petit nombre entier avec lequel il faut multiplier 49 pour obtenir un nombre se terminant par 999999999 (9 neufs) ?

Réponse niveau primaire
On peut faire une multiplication à trous :

49*.........=..999999999

On trouve :

49*693877551=33999999999

Réponse niveau collège
On a 9999999999=109−1 et le résultat de la multiplication doit être de la forme n*109+109−1 avec 0≤ n<49 (ou de la forme p*109−1) avec 0< p ≤ 49.
On utilise le tableur en cherchant n pour que : n*109+109−1 soit divisible par 49.
On utilisera les commandes irem(a,b) et iquo(a,b) qui renvoient respectivement le reste et le quotient de la division euclidienne de a par b.
Pour cela on met dans la première colonne les nombres de 0 à 48, puis dans la deuxième colonne les nombres n*109+109−1 pour n de 0 à 48. Dans la troisième colonne on calcule le reste de la division de la deuxième colonne par 49 et on trouve que pour n=33 ce reste est nul. Il reste à calculer iquo(33*10^9+10^9-1,49) et on trouve :

693877551

Mais cette méthode est très couteuse ! On peut aller un peu plus vite (surtout si on veut faire les calculs à la main) en remarquant que 10=3 mod7 et que 100=2 mod49 donc :
103=−1 mod7
106=1 mod7
109=−1 mod7
108=24=16 mod49
109=13 mod49
13*−7=7 mod49
On cherche a tel que a*109=49*k+1=7*p+1.
donc −a=1 mod7 et 13*a=1 mod49
Si a=48 on a 13*a=−13=36 mod49
Si a=41 on a 13*a=13*−1+13*−7=−13+7=−6 mod49
Si a=34 on a 13*a=13*−1+13*−7+13*−7=1 mod49
Donc 34*109=1 mod49
Il reste à calculer iquo(34*10^9-1,49) et on trouve :

693877551

Réponse niveau TS
On a : 999999999+1=109.
On cherche p pour avoir : p*49=a*109−1 c’est à dire 1=a*109p*49.

Avec Xcas on tape :
bezout_entiers(49,10^9)
On obtient :
[306122449,-15,1]
Donc :
49*306122449−15*109=1 et puisque 49*109−49*109=0, on a :
49*(109−306122449)+(15−49)*109=−1.
Puisque 109−306122449=693877551 et (49−15)=34, on a :

49*693877551=34*109−1=33999999999

Pour faire les calculs à la main on écrit :
109=13 mod49
donc on écrit les 2 premières équations :

0*13+1*49=49
1*13+0*49=13

puisque 49=3*13+10 on soustrait 3 fois l’équation 2 à l’équation 1 et on obtient l’équation 3 :

−3*13+1*49=10

puisque 13=1*10+3 on soustrait l’équation 3 à l’équation 2 et on obtient l’équation 4 :

4*13−1*49=3

puisque 10=3*3+1 on soustrait 3 fois l’équation 4 à l’équation 3 et on obtient l’idendité de Bézout :

−15*13+4*49=1

On a −15=34 mod49 et 109=13 mod49 donc 34*109−1 est divisible par 49.
Il reste à calculer iquo(34*10^9-1,49) et on trouve :

693877551

4.3.2  L’énoncé 2

Résoudre en nombres entiers :

13x+5y=1
5x+13y=6

Avec Xcas on tape :
bezout_entiers(13,5)
On obtient :
[2,-5,1]
Donc 2*13−5*5=1.
et puisque k*13*5−k*13*5=0, on a : 13*(2+5k)−(5+13k)*5=1.
13x+5y=1 a donc comme solutions x=2+5k,y=−5−13k avec k dans ℤ.
En multipliant l’égalité 13*(2+5k)−(5+13k)*5=1 par 6 on a :
13*(12+30k)−(30+78k)*5=6
5x+13y=6 a donc comme solutions x=−30−78k,y=12+30k avec k dans ℤ.

4.4  Énoncés sur des nombres de ℤ/p

4.4.1  L’énoncé 1

Trouver les 2 derniers chiffres de 1996919969.

Ici, on est sûr que le dernier chiffre est 9, puisque 19969 est un nombre impair.
Avec Xcas, on tape :
powmod(19969,19969,100) On obtient : 29
On peut aussi taper mais le calcul est inefficace :
irem(19969^19969,100)

4.4.2  L’énoncé 2

Trouver les 2 derniers chiffres de 1999619996.

Ici, on est sûr que le dernier chiffre est 6.
Avec Xcas, on tape :
powmod(19996,19996,100) On obtient : 96
On peut aussi taper directement pour vérifier :
irem(19996^19996,100)

4.5  TP sur l’indicatrice d’Euler

4.5.1  L’énoncé

Bijection entre ∩ [0,1] et
On construit une bijection f entre les rationnels de [0,1] et ℕ, pour cela :

La fonction f attribue à un rationnel de [0,1] son rang dans la suite L, on a : f(0)=0, f(1)=1, f(1/2)=f(2/4)=2, f(1/3)=3..., f(3/4)=6,..., f(1/5)=7....

  1. Déterminer le nombre d’éléments de L qui a comme dénominateur 23 (resp 24, 25...30), à l’aide de l’indicatrice d’Euler,
  2. Déterminer f(1/7) puis f(1/30), f(13/30) et f(29/30),
  3. Écrire un programme qui etant donné deux entiers a et b (a<b) renvoie la liste des entiers plus petit que a qui sont premiers avec b,
  4. Écrire un programme qui définit la fonction f ayant pour variable une fraction r de [0,1],
  5. Écrire un programme qui pour n>0 trace les points de coordonnées a/b,f(a/b) avec bn. Afficher les points de coordonnées a/b,f(a/b) avec b<=32
  6. Amusez vous à tracer ces points avec une couleur qui varie selon la valeur a de a/b.....

4.5.2  Le corrigé avec Xcas

On utilise la fonction euler de Xcas qui est l’indicatrice d’Euler c’est à dire euler(n) renvoie le nombre d’entiers inférieurs à n qui sont premiers avec n (euler(n)=card({p<n,gcd(n,p)=1})).

  1. Le nombre d’éléments de L qui a comme dénominateur 23 est le nombre d’entiers inférieur à 23 qui sont premiers avec 23 c’est donc euler(23).
    On tape :
    euler([23,24,25,26,27,28,29,30])
    On obtient :
    [22,8,20,12,18,12,28,8]
    On a :
    f(1/5) est euler(1)+euler(2)+...+euler(4)+1
    On vérifie, on sait que f(1/5)=7 et sum(euler(n),n,1,4)+1 vaut bien 7.
    On a :
    f(1/7) est euler(1)+euler(2)+...+euler(6)+1 donc on tape :
    sum(euler(n),n,1,6)+1
    On obtient f(1/7) :
    13
    On tape :
    sum(euler(n),n,1,29)+1
    On obtient f(1/30):
    271
    Pour avoir f(13/30), il faut avoir le cardinal des entiers p>1 qui sont premiers avec 30 et inférieurs ou égaux à 13. Les nombres premiers inférieurs ou égaux à 13 sont 2,3,5,7,11,13 et ifactor(30)=2*3*5 Donc f(13/30)=f(1/30)+3=274.
    Puisque 29/30 est le plus grand élément de dénominateur 30, pour avoir f(29/30), on tape :
    sum(euler(n),n,1,30)
    On obtient la valeur de f(29/30) :
    278
    On sait que euler(30)=8 et les 8 entiers inférieurs ou égaux à 30 qui sont premiers avec 30 sont : 1,7,11,13,17,19,23,29.
  2. On peut aussi écrire un petit programme qui renvoie la liste des entiers plus petit que a et premier avec b :
    Lppapremb(a,b):={
    local L,k;
    L:=NULL;
    for (k:=1;k<=a;k:=k+1){
    if (gcd(k,b)==1) {
    L:=L,k;
    }
    }
    return [L];
    }:;
    
    On tape :
    sum(euler(n),n,1,29)+size(Lppapremb(1,30))
    On obtient f(1/30) :
    271
    On tape :
    sum(euler(n),n,1,29)+size(Lppapremb(13,30))
    On obtient f(13/30) :
    274
    On tape :
    sum(euler(n),n,1,29)+size(Lppapremb(29,30))
    On obtient f(29/30):
    278
  3. Pour avoir la valeur de f(a/b) il suffit connaitre la longueur s de la liste des entiers plus petit que a et premier avec b .
    On utilise les fonction numer (resp denom) qui renvoie le numerateur (resp dénominateur) de la fracton simplifiée.
    On tape :
    f(r):={
    local s,k,a,b;
    a:=numer(r);
    b:=denom(r);
    s:=0;
    for (k:=1;k<=a;k:=k+1){
    if (gcd(k,b)==1) {s:=s+1;}
    }
    return sum(euler(n),n,1,b-1)+s;
    }:;
    
    On tape :
    f(1,30)
    On obtient f(1/30) :
    271
    On vérifie en tapant :
    1+sum(euler(k),k=0..29) et on obtient bien 271
    On tape :
    f(13,30)
    On obtient f(13/30) :
    274
    On tape :
    f(29,30)
    On obtient f(29/30) :
    278
    On vérifie en tapant :
    sum(euler(k),k=0..30) et on obtient bien 278
    On tape :
    f(31,32)
    On obtient f(31/32):
    324
    On tape :
    f(39,40)
    On obtient :
    490
  4. Pour tracer les points de coordonnées a/b,f(a/b), on ne se sert pas de la fonction f mais on calcule sa valeur au fur et à mesure et on la met dans la variable valf : à chaque étape valf augmente de 1.
    tracef(n):={
    local L,a,b,valf;
    L:=point(0),point(1);
    valf:=1;
    for (b:=2;b<=n;b:=b+1){
    for (a:=1;a<b;a:=a+1){
      if (gcd(a,b)==1) {
        valf:=valf+1;
        L:=L,point(evalf(a/b)+i*valf);
      }
    }
    }
    return affichage(L,rouge+point_point+
    epaisseur_point_2);
    }:;
    
    On tape :
    tracef(40)
    On obtient :
    Remarque Si on tape
    tracer(n):={
      local L,a,b;
      L:=point(0),point(1);
      for (b:=2;b<n;b:=b+1){
        for (a:=1;a<b;a:=a+1){
          if (gcd(a,b)==1){L:=L,point(evalf(a/b)+i*f(a/b));}
        }
      }
      return affichage(L,rouge+point_point+
      epaisseur_point_2);
    }:;
    
    Le temps de réponse est beaucoup plus long car le programme calcule à chaque ètape f(a/b) sans tenir compte des valeurs de f calculées auparavant. Le temps mis pour faire tracer(100) est de 160.02s alors que celui de tracef(100) est de 3.52s.
    On peut encore diminuer le temps de calcul en stockant par référence (avec =< au lieu de :=) les points dans la liste L. Pour cela il faut connaitre la longueur s de la liste L qui est f((n-1)/n).
    On tape :
    tracerf(n):={
      local L,a,b,valf,s,j;
      s:=f((n-1)/n);
      L:=makelist(0,1,s);
      L[0]=<point(0);
      L[1]=<point(1);
      valf:=1;
      j:=2;
      for (b:=2;b<=n;b:=b+1){
        for (a:=1;a<b;a:=a+1){
          if (gcd(a,b)==1) {
            valf:=valf+1;
            L[j]=<point(evalf(a/b)+i*valf);
            j:=j+1;
          }
        }
      }
      return affichage(L,rouge+point_point+
      epaisseur_point_2);
    }:;
    
    On tape :
    tracerf(100)
    On obtient en 0.89s :
  5. On met un peu de couleur ....
    On tape :
    tracerfc(n):={
      local L,a,b,valf,s,j;
      s:=f((n-1)/n);
      L:=makelist(0,1,s);
      L[0]=<point(0);
      L[1]=<point(1);L:=point(0),point(1);
      valf:=1;j:=2
      for (b:=2;b<=n;b:=b+1){
        for (a:=1;a<b;a:=a+1){
          if (gcd(a,b)==1) {
            valf:=valf+1;
            L[j]=<point(evalf(a/b)+i*valf,affichage=
            irem(a,7)+point_point+epaisseur_point_2);
            j:=j+1;
          }
        }
      }
      return L;
    }:;
    
    On tape :
    tracerfc(100)
    On obtient en 0.84s :
    On remarque que les points (1/(n+1),f(1/(n+1))) et les points ((n−1)/n,f((n−1)/n)) semblent être sur des courbes symétriques par rapport à x=1/2, cela s’explique puisque f((n−1)/n)+1=f(1/(n+1)).

4.5.3  Prolongement du TP sur l’indicatrice d’Euler

Approximation d’un nuage de points
La fonction f est la bijection entre ℚ ∩ [0,1] et ℕ qui a èté définie dans le TP précédent.

  1. À l’aide du tableur tracer le nuage de points de coordonnèes : 1/n,f(1/n) où f est la fonction définie précédement. On rappelle que l’on a :
    f(
    1
    n
    )=1+
    n−1
    k=0
    Φ(k)  pour  n∈ ℕ*
    où Φ est la fonction d’Euler.
  2. On se demande si ces points sont sur une courbe identifiable. Dans le livre d’Hardy and Wright d’introduction à la théorie des nombres, il est dit que ∑k=0n−1Φ(k)≃ 3n22 pour n grand. Vérifier ce résultat en utilisant une régression convenable.
  3. Faites une simulation pour vérifier que si on tire au hasard deux entiers et qu’avec ces 2 entiers on forme une fraction de ]0;1], la probabilité d’obtenir une fraction irréductible est égale à 6/π2.
  4. Faites une simulation pour vérifier que si on tire au hasard deux entiers la probabilité d’obtenir deux entiers premiers entre eux est égale à 6/π2.

4.5.4  Corrigé du prolongement du TP sur l’indicatrice d’Euler

  1. On ouvre le tableur avec par exemple 100 lignes. On sélectionne les 2 colonnes B et C, puis dans le menu Maths->2-d stats on choisit nuage de points la plage de cellule est alors : B0:C99 et la cellule cible D0 si on a coché Graphe et décoché Paysage dans la configuration du tableur.
    On obtient :
  2. On modifie B0 en 1.0 pour avoir des nombres approchés dans la colonne B. Puis on sélectionne les 2 colonnes B et C, puis dans le menu Maths->Regressions on choisit Puissance la plage de cellule est alors : B40:C99 et la cellule cible D1 (on a coché Graphe et décoché Paysage dans la configuration du tableur), puis on modifie D1 en :
    =power_regression_plot(matrix(50,2,(B50):(C99)),color=rouge) et on obtient en rouge :
  3. on met dans D2 =(M:=matrix(60,2,(B40):(C99))).
    Puis on tape : =power_regression(M)
    On obtient : -2.01348683765,0.283029041082
    Ce qui veut dire que y=0.283029041082*x2.01348683765 approche la courbe y=f(x), c’est à dire que f(1/n)≃ 0.283029041082*n2.01348683765.
    On tape : evalf(3/pi^2)
    On obtient : 0.303963550927
  4. On écrit tout d’abord le programme :
    fractirred0(n,p):={
      local a,b,j,k;
      randseed;
      k:=0;
      pour j de 1 jusque p faire
      a:=rand(n)+1;
      b:=rand(n)+1;
      si gcd(a,b)==1 alors k:=k+1;fsi;
      fpour;
      retourne evalf(k/p),evalf(6/pi^2);
    }:;
    
    On tape :
    fractirred0(100000,1000000)
    On obtient :
    0.607658,0.607927101854
    On tape :
    fractirred0(1000000,1000000)
    On obtient :
    0.607544,0.607927101854
    On tape :
    fractirred0(2^31,10^6)
    On obtient :
    0.607876,0.607927101854
    Mais ce programme n’est pas correct car pour le couple (a,b) peut prendre n2 valeurs alors que les fractions a/b ∈ ]0;1] avec bn sont au nombre de n(n+1)/2.
    fractirred1(n,p):={
      local a,b,j,k;
      randseed;
      k:=0;
      pour j de 1 jusque p faire
      b:=rand(n)+1;
      repeter a:=rand(n)+1;jusqua a<=b;
      si gcd(a,b)==1 alors k:=k+1;fsi;
      fpour;
      retourne evalf(k/p),evalf(6/pi^2);
    }:;
    
    On tape :
    fractirred1(10000,10000)
    On obtient :
    0.6065,0.607927101854
    Mais l’exécution rique d’être longue car si on a tirer pour b 0 ou 1, trouver un a plus petit risque de prendre du temps !!!! Pour faire un programme plus "rigoureux", on va numéroter les fractions sans enlever les fractions réductibles (par ex le rang de 2/2 est 3 et celui de 2/6 est 17) puis tirer au hasard un nombre dans (1,2,...n(n+1)/2) et chercher la fraction ayant ce rang comme valeur.
    On tape :
    randfract(n):= {
      local r,a,p,q;
      a:=n*(n+1)/2;
      r:=rand(a)+1;
      q:=floor((-1+sqrt(8*r+1))/2);
      p:=r-q*(q+1)/2;
      retourne p,q;
    }:;
    fractirred(n,p):={
      local a,b,j,k;
      randseed;
      k:=0;
      pour j de 1 jusque p faire
      a,b:=randfract(n);
      si gcd(a,b)==1 alors k:=k+1;fsi;
      fpour;
      retourne evalf(k/p),evalf(6/pi^2);
    }:;
    
    On tape :
    fractirred(1000,10000)
    On obtient :
    0.6059,0.607927101854
    On tape :
    fractirred(60000,100000)
    On obtient :
    0.60509,0.607927101854
    Remarque Calculons la probabilité d’avoir une fraction irréductible parmi toutes les fractions de ]0;1] qui ont un dénominateur dn.
    Le nombre total de ces fractions est n(n+1)/2, en effet il y a :
    1 fraction de dénominateur 1,
    2 fractions de dénominateur 2,..
    n fractions de dénominateur n
    donc en tout n(n+1)/2 fractions de ]0;1] de dénominateur dn,
    Le nombre des fractions irréductibles parmi ces fractions est ∑k=1neuler(k), en effet il y a :
    euler(1)=1 fraction irréductible de dénominateur 1,
    euler(2)=1 fraction irréductible de dénominateur 2,..
    euler(n) fractions irréductibles de dénominateur n
    donc en tout euler(1)+euler(2)+..+euler(n) fractions irréductibles de dénominateur dn.
    On tape :
    2*sum(euler(k),k=1..1000)/(1000^2+1000.)
    On obtient : 0.607776223776
    On tape :
    2*sum(euler(k),k=1..10000)/(10000^2+10000.)
    On obtient : 0.607888931107
    Si on suppose que n est grand et que l’on a montré que ∑k=0n−1Φ(k)≃ 3n22, la probabilité d’avoir une fraction irréductible parmi toutes les fractions de [0;1] qui ont un dénominateur dn est :
    k=1n euler(k)≃ 2*3*(n+1)22*n*(n+1)=6*(n+1)/nπ2. Cette probabilité tend donc vers 6/π2 quand n tend vers l’infini.
    Idée pour montrer que si on tire au hasard 2 nombres entiers, la probabilité d’obtenir deux entiers premiers entre eux est égale à 6/π2
    Cette propriété résulte du fait que π2/6 est la somme de la série de terme général un=1/n2 i.e. ∑n=1+∞1/n22/6.
    En effet, soit p un nombre premier.
    La probabilité pour qu’un entier pris au hasard soit divisible par p (i.e. multiple de p) est égale à 1/p (la probabilité pour qu’un entier pris au hasard soit divisible pair est égale à 1/2, la probabilité pour qu’un entier pris au hasard soit divisible par 3 est égale à 1/3...)
    La probabilité pour que deux entiers pris au hasard soient tous les deux divisibles par p est égale à 1/p2.
    Donc la probabilité pour que le pgcd de deux entiers pris au hasard ne soit pas divisible par p est égale à 1−1/p2.
    Donc, si NP est l’ensemble des nombres premiers, la probabilité pour que le pgcd de deux entiers pris au hasard soit égal à 1 (i.e. divisible par aucun nombre premier) est égale à ΠpNP(1−1/p2).
    Il faut maintenant écrire autrement ΠpNP(1−1/p2) ou plutôt son inverse ΠpNP1/1−1/p2.
    On sait que 1/1−t2=∑n=0+∞t2n donc 1/1−1/p2=∑n=0+∞1/p2n.
    Finallement ΠpNP1/1−1/p2pNPn=0+∞1/p2n
    Comme les nombres entiers sont le produit de nombres premiers une certaine puissance, on a :
    ΠpNP1/1−1/p2pNPn=0+∞1/p2n =∑k=0+∞1/k22/6.
    Ainsi ΠpNP(1−1/p2)=6/π2

4.6  Le problème de Joseph Bertrand (1822-1900)

Soit un cercle de rayon R. On appelle corde type les cordes de longueur a=R3. La longueur des cordes types est égale à la longueur des côtés des triangles équilatéraux inscrits dans ce cercle. Le problème de Joseph Bertrand est :
quelle est la probabilité pour qu’une corde prise au hasard soit plus grande qu’une corde type ?
Écrire un programme qui simule le choix d’une corde prise au hasard dans un cercle de rayon 1 lorsque :

  1. On prend 2 points au hasard sur le cercle pour déterminer une corde,
  2. On prend 1 point au hasard sur le cercle et une direction au hasard ce qui déterminera une corde.
  3. On prend 1 point défini au hasard par ses coordonnées cartésiennes dans le cercle. Ce point déterminera le milieu de la corde (et donc la corde),
  4. On compare les cordes qui ont la même direction : pour cela, pour chaque direction d, on prend un réel r au hasard entre −R et R et cela défini 1 point sur le rayon orthogonal à d. Ce point déterminera le milieu de la corde (et donc la corde).

Puis expliquez les résultats obtenus.
Les programmes avec Xcas
Une corde type AB d’un cercle de rayon 1 a pour longueur √3 et son angle au centre vaut 2π/3 i.e si a est l’argument de l’affixe de A et b est l’argument de l’affixe de B.

  1. On prend 2 points A et B au hasard sur le cercle pour déterminer une corde. Ces 2 points seront déterminés par leur arguments a et b choisis au hasard entre −π0 et π. Ces deux points définissent une corde de longueur supérieure à √3 si
    l=AB2=abs(exp(i*a)−exp(i*b))2=2−2cos(ab)> 3 ou si
    2π/3<|ab|<4π/3. Cela donne les 2 programmes simulber10 et simulber11. Le programme simulber10 étant plus rapide puisqu’il nécessite qu’un seul test.
    On tape :
    simulber10(n):={
      local j,a,b,l,s;
      s:=0;
      pour j de 1 jusque n faire
      a:=rand(-pi,pi);
      b:=rand(-pi,pi);
      l:=2-2*cos(a-b);
      si l>3 alors s:=s+1; fsi;
      fpour;
      retourne s,n,evalf(s/n);
    }:;
    simulber11(n):={
      local j,a,b,c,s;
      s:=0;
      pour j de 1 jusque n faire
      a:=rand(-pi,pi);
      b:=rand(-pi,pi);
      c:=abs(a-b);
      si c>2*pi/3 et c<4*pi/3 alors s:=s+1; fsi;
      fpour;
      retourne s,n,evalf(s/n);
    }:;
    
    On tape : simulber10(100000)
    On obtient : 33315,100000,0.33315
    On tape : simulber11(100000)
    On obtient : 33410,100000,0.3341
    Dans ces 2 programmes ce qui compte c’est la valeur de |ba| qui est un nombre entre 0 et 2π. Il y a donc une chance sur trois pour que ce nombre soit compris entre 2π/3 et 4π/3.
  2. On prend 1 point A au hasard sur le cercle et une direction d au hasard pour déterminer une corde. Le point A sera déterminé par son argument a choisi au hasard entre −π et π et la direction D par son angle d avec l’axe des x que l’on choisit au hasard entre 0 et π. Ce point et la direction définissent une corde AB de longueur supérieure à √3 si (a+b)/2=π/2−d (c’est à dire b=π+2da).
    On tape :
    simulber2(n):={
      local j,a,b,d,l,s;
      s:=0;
      pour j de 1 jusque n faire
      a:=rand(-pi,pi);
      d:=rand(0,pi);
      b:=pi+2*d-a;
      l:=2-2*cos(a-b);
      si l>3 alors s:=s+1; fsi
      fpour
      retourne s,n,evalf(s/n);
    }:;
    
    On tape : simulber2(100000)
    On obtient : 33264,100000,0.33264
    On a le même résultat qu’en 1, puisque c’est pratiquement le même programme.
  3. On définit au hasard dans le cercle le milieu de la corde par ses coordonnées cartésiennes.
    simulber3(n):={
      local j,a,b,c,l,s;
      s:=0;
      pour j de 1 jusque n faire
      repeter
      a:=rand(-1,1);
      b:=rand(-1,1);
      jusqua a^2+b^2<1;
      l:=4*(1-a^2-b^2);
      si l>3 alors s:=s+1; fsi;
      fpour;
      retourne s,n,evalf(s/n);
    }:;
    
    On peut remplacer l:=4*(1-a^2-b^2);si l>3 alors s:=s+1; fsi; par
    l:=a^2+b^2;si l<1/4 alors s:=s+1; fsi;
    On tape : simulber3(100000)
    On obtient : 25039,100000,0.25039
    Le cercle de rayon 1/2 a comme surface π/4 et celui de rayon 1 a comme surface π. La probabilité de se trouver dans le cercle de rayon 1/2 est donc de 1/4.
    Attention Si on écrit :
    simulber30(n):={
      local j,a,b,c,l,s;
      s:=0;
      pour j de 1 jusque n faire
      a:=alea(-1,1);
      c:=sqrt(1-a^2);
      b:=alea(-c,c);
      l:=4*(1-a^2-b^2);
      si l>3 alors s:=s+1; fsi;
      fpour;
      retourne s,n,evalf(s/n);
    }:;
    
    le programme n’est pas correct car dans ce programme a et b ne sont pas indépendants (voir la remarque du 13.13).
    On tape : simulber30(100000)
    On obtient : 20311,100000,0.20311 On fait le calcul de la probabilité avec ce programme.
    La probabilité d’avoir : a<x<a+da et b<y<db est : da*db/aire(S) avec S={(x,y) a<x<a+da,0<y<√1−a2}.
    On obtient si cos(t1)=a et cos(t2)=a+da: avec dt=−da/√1−a2
    aire(S)=2(t1t2)+sin(2t2)−sin(2t1)=2dt(cos(2t1)−1)=4da1−a2 donc db=1/(4√1−a2)
    On a :
    01(1−x2)/√(1−x2)dx=1 donc la probbilité d’être dans le cercle de rayon 1/2 est :
    01/2(1/4−x2)/√(1−x2)dx 0n tape romberg(sqrt((1/4-x^2))/sqrt((1-x^2)),x=0..1/2)
    On obtient (avec 7 digits) : 0.20315486
  4. On définit au hasard un nombre réel r entre −R et R. la longueur l de la corde de direction d et dont la distance au centre est r est : l=2√1−r2 et l ne dépend pas de la direction. Donc pour une direction donnée la probabilité cherchée ne dépend pas de la direction.
    On tape (dans le programme R=1 etl est le carré de la longueur de la corde) :
    simulber4(n):={
      local j,r,l,s;
      s:=0;
      pour j de 1 jusque n faire
      r:=rand(-1,1);
      l:=4*(1-r^2);
      si l>3 alors s:=s+1; fsi
      fpour
      retourne s,n,evalf(s/n);
    }:;
    
    On tape : simulber4(100000)
    On obtient : 49993,100000,0.49993
    En effet, on a l=AB2=4*(1−r2) et donc les conditions l>3 et 0<r<1/2 sont équivalentes.
    Donc pour une direction donnée la probabilité cherchée est 1/2 et elle ne dépend pas de la direction.œn en conclut que par rapport à la corde type, il y a autant de cordes longues que de cordes courtes. Remarque
    Lorsqu’on définit au hasard dans le cercle le milieu M de la corde par ses coordonnées polaires r,t (i.e. l’affixe de M est m=rexp(it)). Pour cela on choisit un réel r au hasard entre −R et R et un angle t réel au hasard entre 0 et π ce qui déterminera le point r exp(it).
    On tape :
    simulber40(n):={
      local j,r,t,m,l,s;
      s:=0;
      pour j de 1 jusque n faire
      r:=rand(-1,1);
      t:=rand(0,pi);
      m:=r*exp(i*t);
      l:=4*(1-r^2);
      si l>3 alors s:=s+1; fsi
      fpour
      retourne s,n,evalf(s/n);
    }:;
    
    On tape : simulber40(100000)
    On obtient : 50068,100000,0.50068
    En effet, on voit que la valeur de t ne sert pas et que l=AB2 ne dépend que de r. Les conditions l>3 et 0<r<1/2 sont équivalentes. Donc la probabilité cherchée est encre 1/2.
    Question Pourquoi selon que l’on choisit le milieu de la corde avec ses coordonnées cartésiennes ou avec ses coordonnées polaire la probabilité passe de 1/4 à 1/2 ?
    Il faut comprendre que :
    r:=rand(-1,1);
    t:=rand(0,pi);
    M:=point(r*exp(i*t));
    
    ne définit pas des points équirépartis dans le cercle de centre 0 et de rayon 1.
    Il y a plus de points proche du centre que sur la périphérie (voir la remarque du 13.13).

4.7  Un exercice sur les congruences et les restes chinois

4.7.1  L’énoncé

Trouver un nombre entier n vérifiant 4<n<N vérifiant :
n est divisible par 2
n−1 est divisible par 3
n−2 est divisible par 5
n−3 est divisible par 7
n−4 est divisible par 11

4.7.2  Solution avec Xcas et les restes chinois

On utilise la commande ichinrem.
On tape :
ichinrem([0%2,1%3,2%5,3%7,4%11]))
On obtient : -788 % 2310
On veut que 0<n<N donc :
n=(2310−788)+2310*k=1522+2310*k avec k≤ iquo((N−1522),2310) donc si N=10000 on tape :
iquo((10000-1522),2310)
On obtient :
3
On tape :
(1522+2310*k)$(k=0..3)
On obtient :
1522,3832,6142,8452

4.7.3  Solution avec Xcas et l’identité de Bézout

On utilise la commande iabcuv qui étant donné trois entiers a,b,c renvoie une liste de deux entiers relatifs [u,v] vérifiant a*u+b*v=c.
Remarque

On cherche n vérifiant :
n est un multiple de 2 et aussi un multiple de 3 plus 1.
Donc on a : n=2p=3q+1 avec p∈ ℤ et q∈ ℤ.
c’est à dire 2p−3q=1.
On tape : iabcuv(2,3,1)
On obtient : [-1,1]
Donc n=2*(−1+3k)=−2 % 6.
De plus n est un multiple de 5 plus 2.
Donc on a : n=5r+2=−2+6k avec r∈ ℤ et k∈ ℤ.
c’est à dire 6k−5r=4.
On tape : iabcuv(6,5,4)
On obtient : [-1,2]
Donc n=6*(−1+5k)−2=−8 % 30.
De plus n est un multiple de 7 plus 3.
Donc on a : n=7j+3=−8+30k avec j∈ ℤ et k∈ ℤ.
c’est à dire 30k−7j=11.
On tape : iabcuv(30,7,11)
On obtient : [2,-7]
Donc n=30*(2+7k)−8=52 % 210.
De plus n est un multiple de 11 plus 4.
Donc on a : n=11m+4=52+210k avec m∈ ℤ et k∈ ℤ.
c’est à dire 11m−210k=48.
On tape : iabcuv(11,210,64)
On obtient : [-72,4]
Donc n=11*(−72+210k)+4=−788 % 2310.
On tape : (-788+k*2310)$ (k=1..4)
On obtient : 1522,3832,6142,8452

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